Variables éclipsantes serrées

Ce sont des systèmes binaires à éclipses. Ces systèmes ont des plans orbitaux si proches de la ligne de visee de l'observateur - l'inclinaison du plan orbital et du plan orthogonal à la ligne de visée est proche de 90° - que les deux composantes ou l'une d'elles s'éclipsent mutuellement périodiquement. En conséquence l'observateur voit des changements de l'éclat combiné du système avec une période coïncidant avec celle du mouvement orbital des composantes.

1 - EA

Ce sont les variables à éclipses du type Algol (ß Per), appelées aussi algolides. Il s'agit de binaires éclipsantes avec des composantes sphériques ou légèrement elliptiques. On peut spécifier dans leurs courbes de lumière le début et la fin des éclipses. Entre les éclipses, l'éclat reste presque constant ou ne varie que très faiblement par suite d'effets de réflexion, d'une légère ellipsité des composantes ou de variations physiques. Le minimum secondaire peut manquer.

Les périodes se situent dans une fourchette très large, de 0,2 à 10000 jours et plus ; les amplitudes de variation sont également très variées et peuvent atteindre plusieurs magnitudes.

2 - EB

Ce sont les variables à éclipses du type ß Lyrae, systèmes dont les composantes sont elliptiques et dont les courbes de lumière ne permettent pas de préciser les instants de début et de fin des éclipses par suite d'une variation continue de l'éclat apparent combiné du système entre les éclipses. Le minimum secondaire est observé dans tous les cas, sa profondeur étant, en règle générale, nettement plus faible que celle du minimum primaire ; les périodes sont généralement supérieures à 1 jour ; les composantes sont la plupart du temps de type spectral peu avancé (B à A). L'amplitude des variations est en général inférieure à moins de 2 mag.

3 - EW

Les variables à éclipces du type W Ursae Majoris sont des binaires éclipsantes de périodes inférieures à 1 jour, consistant en composantes ellipsoïdales en contact et ayant des courbes de lumière pour lesquelles il est impossible de spécifier le moment du début et de la fin des éclipses ; les profondeurs des minima primaire et secondaire sont à peu près égales ou diffèrent très peu. Les amplitudes lumineuses sont en général inférieures à 0,8 mag. Les composantes appartiennent en général aux types spectraux F à G ou plus avancé.


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